Le géoréférencement d’un élément graphique (ligne, texte, point,…) fait correspondre à chaque point de ce dernier un couple de coordonnées géographiques (en degrés, en mètres…). Ce processus permet d’afficher l’information dans un contexte spatial. Les avantages sont une juxtaposition avec les autres couches de données occupant le même espace géographique. Il est possible alors de mesurer des coordonnées, distances et surfaces réelles.
Chaque pays possède son ou ses systèmes de géoréférencement. Ce sont les systèmes de coordonnées géographiques.
Plusieurs systèmes de coordonnées peuvent exister soit :
En Belgique nous avons principalement les systèmes Lambert 1972, 2005 et 2008 pour ce qui concerne des systèmes de coordonnées projetés (coordonnées X, Y) ainsi que des systèmes en coordonnées géographiques (latitude, longitude). Compte tenu de la taille du territoire, chacun de ses systèmes en couvre la totalité.
En France métropolitaine par contre, en plus de variantes apparaissant au fil du temps, des systèmes de coordonnées projetés existent sur des portions du territoires : de Lambert 1 au nord à Lambert 4 au sud. Plus récemment sont apparus des systèmes globaux tels que le Lambert 93 qui couvre l’ensemble du territoire métropolitain (à l’aide de conique conforme répartie sur l’ensemble de l’étendue nord-sud du territoire – CC42 à CC50).
Les systèmes de coordonnées géographiques (sphériques) définissent un lieu par des coordonnées de latitude et de longitude. Dans un système donné on pourrait donc désigner tout point du globe. C’est pour cette raison que le système GPS est basé sur un système de coordonnées géographiques : le WGS 84.
Les systèmes de coordonnées projetés (rectangulaires ou cartésien) sont toujours relatifs à un système de coordonnées géographiques. Ils sont plus faciles à appréhender car ils expriment la position d’un point en unité de longueur (métrique). Il est donc très facile d’évaluer la distance entre deux points connus. On travaille ici généralement avec de fausses coordonnées définies par systèmes. Dans un système “A” on peut imaginer que les coordonnées ont des grandeurs en X basées sur 200.000 et en Y sur 500.000 et que dans un système “B” les grandeurs sont basées en X sur 1.000.000 et en Y sur 2.000.000. De cette manière il est très facile de reconnaître à quel système appartiennent des coordonnées mais surtout de détecter les erreurs.
On comprendra aisément que dans un plan établi dans un système de coordonnées il soit rigoureusement interdit d’utiliser des coordonnées définies dans un autre système de coordonnées. Il est donc impératif de réaliser un calcul permettant de transformer la position d’un point connu dans le système “A” vers sa position dans le système “B” : cette opération s’appelle la “reprojection“.
Comme souvent chez Bentley des opérations complexes se font de manière très simple ! Dans Microstation (et pour tout autre produit basé sur cette plateforme) il suffit d’indiquer au fichier principal que les données qu’il contient sont définies dans un système (“A” par exemple). Les fichiers que l’on mettra en référence (en XRef pour les Autocadien.ne.s) pourront également avoir leur propre système de coordonnées. Lors de la mise en référence, il suffira d’indiquer à Microstation qu’il doit “reprojeter” les coordonnées de tous les éléments de la référence dans le système de coordonnées du fichier maître.
Cette opération se fait à la volée et chaque point est transformé individuellement sans altérer les coordonnées de la source. Propre et efficace !
Dans la vidéo ci-dessous nous allons illustrer comment définir le système de coordonnées d’un fichier. En seconde intention, nous attacherons en référence, en XRef, un fichier au format SHP (ESRI shapefile). Ce type de fichier permet l’échange de données géographiques. Il inclut donc nativement la définition du système de coordonnées utilisé par les éléments qu’il contient. Pour terminer, nous utiliserons une source de données distante (serveur WMS) afin de faire apparaître un fond de carte composé d’orthophotographies. Ce dernier est proposé pour partie librement sous forme d’un géoportail par le Service Public de Wallonie (Belgique). Il existe des services similaires proposés par divers organismes à travers le monde.
Microstation, ainsi que les produits en dérivants, structurent les diverses commandes qu’ils proposent de manière arborescente.
Si on prend l’exemple simple du placement d’une ligne, la commande qui est derrière cette fonction est de la catégorie « placement » (PLACE) et l’objet que l’on désire placer est une ligne (LINE) : la commande est PLACE LINE et celle-ci peut-être exécutée directement via la zone de « Key-In » par exemple.
Comme vous le savez, Microstation permet de placer d’autres objets qu’une simple ligne mais permet d’exécuter de nombreuses autres fonctions.
Les commandes peuvent être structurées sur jusque 4 niveaux. Ainsi, nous verrons que le fonctionnement de la commande PLACE LINE peut-être précisé à l’aide des mot-clés ANGLE et CONSTRAINED. Si rien n’est précisé, le mode de fonctionnement n’est pas altéré.
Bien qu’une interface graphique soit idéale pour de nombreuses choses, il est parfois plus rapide d’utiliser les touches Microstation à deux lettres pour régler les paramètres. Par exemple, pour définir l’échelle active sur 2.0, vous pouvez simplement taper “as = 2” dans le navigateur d’entrée au clavier. Microstation dispose d’une liste assez complète de ces raccourcis à deux lettres pour définir toutes sortes de choses à partir du niveau et de la couleur actifs, ce qui est familier à tout le monde, à la sauvegarde ou à l’activation des vues. Voici une liste d’entrées au clavier à deux lettres séparées par des catégories (n’utilisez pas d’espace avant le signe égal pour ces entrées au clavier) :
Manipulation de vue
OF = Désactiver les niveaux par le numéro
ON = Activer les niveaux par le numéro
RV = Faire pivoter la vue sur le centre
WO = Définir l’origine de la vue
SV = Enregistrer une vue
VI = Attacher une vue enregistrée
DV = Supprimer une vue enregistrée
Texte et cotation
FT = Police active
DF = Ouvre la boîte de dialogue de choix de police
TH = Hauteur active
TW = Largeur active
TX = Hauteur et largeur actives
LL = Longueur de ligne active
LS = Intervalle de ligne actif
TB = Espacement des tabulations pour l’importation de texte
TI = Variable Incrément
LD = Niveau de dimension
TV = Limites de tolérance de dimension supérieure et inférieure
Réglages
AA = Angle actif
AS = Echelle active
XS = Echelle x active
YS = Echelle y active
ZS = Echelle z active
GU = Maître / Grille
GR = Grille de référence
KY = (Snap) Diviseur
UR = (Unit Lock) Distance
Définir les attributs d’élément et de motif
AP = cellule de motif active
LV = niveau actif
CO = couleur active
PA = angle de motif actif
LC = style de ligne actif
PD = espacement de motif actif
WT = poids de trait actif
PS = échelle de motif active
Entrée de précision
XY = <x, y, z> à partir de l’origine le long des axes du fichier de dessin
DI = <distance, direction> à partir des dernières données ou point de tentative par rapport aux axes de vue
DL = <Dx, Dy, Dz> coordonnées de conception
DX = <Dx, Dy, Dz> à partir des dernières données ou des coordonnées du point de vue provisoire
AX = Distance de l’origine du système de coordonnées auxiliaires (ACS)
AD = Distance des dernières données ou point de tentative dans les coordonnées ACS
Cellules
AC = Définir la cellule active et sélectionnez placer l’outil cellule active avec relatif
AR = Définir la cellule active et sélectionnez placer l’outil cellule active avec relatif sur
CM = Placer l’outil matrice active
PT = Point actif
LT = Terminateur actif TS = Echelle Terminator
CR = Modifier les informations sur les cellules
CD = Supprimer la cellule de la bibliothèque de cellules
CC = Créer une cellule
Modélisation 3D
DP = Régler la profondeur d’affichage à partir de 0,0 de vue de l’ axe z
DD = Distance pour déplacer la profondeur d’affichage à partir des valeurs de courant
AZ = Régler la profondeur active à partir de 0,0 de l’ axe z de la vue
DZ = Distance de déplacement profondeur active à partir de la valeur actuelle (relative)
SX = Enregistrer ACS
RX = Attacher ACS
PX = Supprimer ACS
Gestion des fichiers
RD = fichier design Open
XD = Open fichier de conception avec la configuration de vue de la conception actif
RC = Attacher la bibliothèque de cellules
RF = Attacher un fichier de référence
DR = Affiche le contenu d’un fichier texte
CT = Attacher la table des couleurs
AM = Attacher et activer le menu
AT = Activer tutoriel
Base de données
AE = Définir l’entité active
DA = Type d’attribut affichable
DB = Fichier de contrôle joint
DS = Spécifier le filtre de clôture
FI = Définir la ligne de base de données comme entité active
RA = Définir les critères de sélection de l’attribut
RS = Nom de la table de report
Autre
EL = Créer un fichier de liste d’éléments
FF = Copier le contenu de la clôture dans le nouveau fichier de dessin
GO = Origine globale
SF = Déplacer le contenu de la clôture vers le nouveau fichier de dessin
REMARQUE : Cet article est destiné aux utilisateurs expérimentés de MicroStation qui sont à l’aise avec l’utilisation des navigateurs de fichiers Windows et les fichiers de configuration de MicroStation.
Il est à noter que le fichier « .UPF » doit être copié uniquement si les PC source et cible ont la même version de MicroStation installé. Si ce n’est pas le cas , les préférences de l’utilisateur doivent être définis sur le nouveau PC à partir de zéro , afin d’éviter tout risque d’incompatibilité.
Lorsque vous redémarrez MicroStation, vous devriez voir l’ancien « Utilisateur » disponible dans le premier écran de MicroStation (« Ouvrir Fichier »).
MicroStation stocke les préférences de l’utilisateur paramètres dans un fichier appelé « Fichier des préférences utilisateur », également dénommé : fichier « .UPF ». Dans certaines circonstances, telles que la réinstallation de la même version de MicroStation après une actualisation du système d’exploitation sur votre poste de travail, il peut être utile de restaurer toutes vos préférences utilisateur sans avoir à les réinitialiser manuellement tous.
Gardez à l’esprit que le fichier « .UPF » ne devrait jamais être transféré vers une version plus récente de MicroStation (après une mise à niveau), des comportements imprévisibles pourraient se produire. Il est donc préférable de récréer sa configuration.
Si vous réinstallez la même version de MicroStation ou souhaitez sauvegarder/restaurer votre fichier de préférences utilisateur , vous pouvez suivre les étapes ci-dessous :
REMARQUE : Si vous restaurez un fichier UPF pour un utilisateur (différent du «Untitled» et «Example» qui sont livrés avec l’application), vous devrez vous assurer que le fichier de configuration de l’utilisateur correspondant ( fichier « .UCF ») est présent dans le dossier « Users ».
Une ligne est représentée par un style utilisateur et celui-ci n’est pas symétrique par rapport à l’axe de la ligne. Il est donc nécessaire de modifier le sens de progression de la ligne, d’en changer sa direction, afin que le tracé du style utilisateur se fasse de l’autre côté de l’axe.
Une commande, qui je l’avoue, est un peu cachée dans les menus de MicroStation permet de réaliser cette inversion. Il s’agit de la commande « CHANGE DIRECTION ».
La petite vidéo ci-dessous montre comment utiliser cette commande et ensuite comment l’associer à la touche de fonction CTRL+F2 pour un accès plus aisé.